(photos : de Latacunga à Quito)
Un long, très long chemin jusqu’au lac Quilotoa
Nous partons de Puerto Lopez sous un soleil radieux (finalement, on l’aura vu sortir le bout de son nez, mais seulement pour notre départ !), et partons en direction de Quevedo. Pour 9,5$/pers, nous avons droit aux poules, aux arrêts intempestifs et le tout pendant 6h30…on a connu plus agréable. Arrivés à Quevedo, impossible de trouver un car pour continuer notre chemin. De ce fait, nous choisissons de passer la nuit sur place et de prendre le premier car pour le lendemain.
Nous prenons le premier hôtel qui vient, juste en face du terminal et partons manger dans la petite roulotte juste accolée au terminal de bus (mais pas à l’intérieur), c’est le gérant de l’hôtel qui nous l’a conseillé.
Bien repus, c’est parti pour une nuit peu reposante (en plein sur l’artère principale, il fallait s’y attendre), et nous repartons le lendemain pour enfin arriver à notre destination finale.
Latacunga et Lac Quilotoa
Nous arrivons à Latacunga et prenons un taxi pour aller à notre hôtel. Celui-ci se perd, demande son chemin à ses collègues sur la route, et finit par enfin nous déposer à destination. C’est apparemment assez récurrent en Amérique du Sud que les taxis prennent les gens sans savoir exactement où aller, on apprécie d’autant plus le fait de négocier la course avant de partir. Une fois arrivés nous profitons de quelques instants pour nous débarbouiller et préparer la suite.
Après quelques recommandations du gérant de l’hôtel, nous partons découvrir la Plaza Vicente Léon et la Cathédrale, puis nous finissons par le marché pour y goûter la spécialité : le Chugchuccara. Ce plat est composé de fèves, de maïs et de gros morceaux de porc, c’est bien huileux et plutôt sec à la fois (!), et bien sûr, c’est servi sans couverts (ça fait partie de nos petits moments de solitude, où on se regarde dans les yeux et où on se dit la même chose, sans avoir besoin de se parler…).
Le lendemain, direction Quilotoa pour voir le fameux lac aux couleurs qui varient selon la météo. Le car qui nous emmène s’arrête tout au long de la route pour prendre des habitants des montagnes. Nous observons avec plaisir tous les habits traditionnels défiler devant nos yeux. Il n’y a que les jeunes (les ingrats), habillés en baskets-casquette, qui ne jouent pas le jeu. Plus le car monte vers notre destination, plus l’ambiance devient particulière. Il y a des locaux de tous âges, des vieux, des plus jeunes, qui se mêlent alors aux touristes ou aux gens de la ville. Les hommes qui montent portent un panama et sont enroulés dans une sorte de couverture épaisse (qui parfois sent le feu, parfois la chèvre…), les femmes aussi portent le célèbre couvre-chef et de larges étoffes qu’elles enroulent autour d’elles, leurs cheveux sont longs, noirs et très joliment tressés. Les différents groupes conversent entre eux mais pas en espagnol, peut-être est-ce du quechua que l’on entend ? Dans ce petit car bringuebalant, nous nous sentons comme en plein cœur du pays…
A notre arrivée, il fait nuageux, nous empruntons le petit chemin gadoueux qui nous mène vers l’entrée du site où nous nous acquittons de la somme de 2$/pers et rejoignons le lac qui s’est formé dans ce cratère… La vue de cette grande étendue d’eau entourée de toute cette roche est magnifique, bien que les couleurs semblent vraiment quelconques. Mais lorsque des rayons de soleil parviennent à se frayer un chemin à travers les épais nuages, nous découvrons alors une couleur de l’eau qui semble venue d’un autre monde ! C’est un vert fluo, tellement intense qu’il paraît chimique. D’ailleurs, la couleur donne même l’impression d’un liquide mortel pour l’homme, on n’irait pas s’y baigner !!!
Anecdote
Pour retourner sur Latacunga, au lieu de prendre le bus qui nous a emmené jusqu’ici, nous décidons de tenter l’alternative plus locale : monter dans la voiture d’habitants des montagnes qui descendent en ville. L’intérêt c’est bien sûr qu’on n’a pas à attendre le prochain passage du bus, mais surtout, c’est d’être au contact des locaux.
Nous nous retrouvons donc à l’arrière de la voiture de ce gentil couple d’Equatoriens qui nous ramène en ville en se faisant une petite pièce au passage.
Ce qui nous intrigue, c’est que lorsqu’ils parlent entre eux, ils n’utilisent pas l’espagnol mais très certainement le quechua. Nous avions lu dans les guides que la langue était utilisée par une partie de la population, la plus rurale, mais de le vivre, ça nous fait particulièrement plaisir. Et point d’inquiétude, ils parlent aussi très bien l’espagnol, il n’y a aucune difficulté à se comprendre. Bref, une expérience marrante.
De retour à Latacunga, nous décidons de repasser par le marché pour acheter notre repas, le maïs chaud local, avant de récupérer nos sacs à l’hôtel et nous diriger vers le terminal de bus, tout en suivant les recommandations du gérant. Nous prendrons ainsi deux bus, dont un que nous attendrons sur le bord d’un rond point. A notre tour de créer un arrêt intempestif à un car rempli de voyageurs et de monter depuis le bord de la route, à la locale ! Au final, nous éviterons ainsi un gros détour et atteindrons la vile de Banos de Agua Santa plus rapidement que prévu et pour moins cher, merci l’hôtelier !
A voir
- La Plaza Vicente
- Le marché : c’est une ambiance incroyable avec les commerçants dans les étages inférieurs et l’espace comida en haut.
- Le lac Quilotoa : il n’y a pas de doute, ce lac vaut vraiment le détour. Pour y aller, il faut prendre le bus à 2,5$/pers puis marcher 200m jusqu’à l’entrée du site. A l’entrée, il faudra ajouter 2$/pers. Pour le retour, vous pouvez reprendre le bus (pensez à demander les horaires au chauffeur à l’aller, c’est lui qui fait les A/R dans la journée), ou comme nous, profitez de la voiture d’un local. Pour nous ça a coûté 3$/pers, et c’était une belle expérience !
Où dormir
Hotel La Posada à 22,8$/nuit. L’hôtel en tant que tel n’avait rien d’exceptionnel, par contre les conseils du gérant ont été très précieux !
Où manger
- au marché : il faut obligatoirement goûter le Chugchuccara qui est la spécialité locale. Par ailleurs, nous y sommes retournés pour racheter l’accompagnement à base de maïs chaud, pour seulement 0,5$/sachet.
Comment se rendre au lac Quilotoa
De Puerto Lopez, nous avons choisi l’option Quevedo puis Latacunga.
Pour Quevedo, c’était 6h30 de route pour 9,5$/pers avec une compagnie très moyenne.
De Quevedo à Latacunga, nous avons pris la compagnie Cotopaxi (meilleur standing) pour 5$/pers et 4h de trajet.
Pour finir, de Latacunga à Quilotoa, bus à 2,5$/pers et 1h30 de trajet.
p.s : Dans le car pour Quilotoa, un touriste qui était juste derrière nous s’est fait volé son sac à dos qu’il avait posé dans l’espace au-dessus des têtes. On ne le dira jamais assez, soyez vigilant. Et votre sac, gardez-le de préférence à vos pieds. Il est impossible sinon de garder un œil dessus lorsque le bus est bondé, avec les gens tassés et debouts dans le couloir.
Visiter Banos et la Ruta de las Cascadas
Nous arrivons à Banos en soirée, déposons nos affaires à l’hôtel (avec cuisine à disposition, cool) et partons faire quelques courses.
Le lendemain, il ne fait pas très beau, mais nous sommes venus ici pour une raison : le caprice de Lucile, faire de la balançoire en haut de la montagne !
Nous prenons ainsi la direction de la Casa del Arbol et Quentin regarde Lucile se lancer dans le vide. Des sensations géniales en haut de cette montagne qui surplombe toute la vallée. Quentin se laisse aussi finalement tenter par la balançoire mais ce sera assez crispé qu’il vivra ce moment !
Nous redescendons par le dernier bus puis continuons notre visite de la ville avec la Cascada de la Virgen, et nous retrouvons happés par une foule en plein centre-ville qui célèbre visiblement les fêtes de Noël. Nous pouvons voir les rois mages sur leurs destriers, mais surtout, tout un tas d’êtres costumés de façon un peu particulière, certainement plus proche des croyances ancestrales que de la chrétienté, un mixte qui vaut le coup-d‘œil.
Après une bonne nuit de sommeil (notre hôtel est vraiment bien), nous arrivons à nous motiver pour faire une petite randonnée avant de partir sur la Ruta de las Cascadas en bus (cette route se fait aussi à vélo mais comme nous avons décidé de marcher le matin, nous préférer être soft pour l’après-midi).
Nous cherchons un belvédère qui est mentionné dans notre guide, mais nous ne trouvons définitivement pas le chemin. Au bout d’une heure de marche, une charmante femme s’arrête en voiture pour nous demander ce que nous cherchons (car nous semblons perdus et au milieu de la route, il faut bien le dire). Elle nous explique alors que le fameux belvédère est au moins à 2h de marche (la même chose pour revenir), mais que si nous le souhaitons, elle peut nous avancer un peu. Nous sommes abasourdis, nous pensions faire une randonnée de 2h maximum, et il semblerait qu’elle soit de 6h minimum ! Nous rebroussons chemin et espérons que la suite sera plus sympa. En chemin, nous profitons néanmoins du pont San Francisco, tout en bois, et de superbes vues sur les cascades qui entourent la ville. De la même façon, nous immortalisons le volcan Tungurahua, faut pas déconner, on n’a pas fait toute cette marche pour rien non plus !
A 2h, nous sommes devant notre hôtel pour attendre le bus qui doit venir nous chercher. 15min plus tard, un bus, enceintes hurlantes, vient nous chercher et c’est le début de l’enfer. Nous faisons un tour de la ville sans en comprendre l’intérêt, pour finalement nous retrouver à changer de bus, le notre étant trop vide ! Nous avons déjà perdu une bonne demi-heure quand nous partons enfin sur le chemin des cascades.
Et là, c’est le début du cauchemar. Une musique insupportable nous assassine les oreilles et nous passons très rapidement devant les premières cascades, nous ne voyons quasiment rien. Pas le temps de s’appesantir, il faut avancer. Avancer vers quoi ? Vers la Canopy bien sûr. Arrêt obligatoire dans ce « disneyland » de la route où les gens font la queue pour faire une tyrolienne. Nous attendons ici plus de 45min pour que tous ceux qui le souhaitent puissent faire leur attraction. Finalement, nous repartons et c’est maintenant l’arrêt « teleferico », pour seulement 2$/pers, tu peux te rapprocher d’une cascade…waouhhh.
Bref, encore 15min à patienter avant d’aller véritablement au but, la Cascada Pailon del Diablo. Là aussi, pour emprunter le chemin qui mène à la cascade, il faut s’acquitter de la somme de 2$/pers, parce que oui, la cascade est publique, mais le chemin est maintenant privé !
Le plus beau dans cette affaire, c’est que nous découvrons cette jolie cascade au pas de course. Eh oui, c’est que nous avons perdu beaucoup de temps avec les « attractions » et la « logistique » des bus ! Bref, nous sommes complètement dégoutés et nous recommandons cette solution à personne !
Pour nous remettre de notre désastre de la journée, nous tentons un petit tour dans la ville et allons notamment découvrir la canne à sucre en bâton. En fait, c’est un peu comme une friandise : on prend la canne à sucre, on découpe son cœur en petits bâtonnets, puis on les suce. La texture est particulière mais ce n’est pas mauvais, c’est du sucre !
Pour finir, nous nous lançons à l’assaut du Mirador de la Virgen (oui, nous n’acceptons que très difficilement la défaite !). L’ascension est lente et douloureuse, mais nous y arrivons, Alléluia !! Bon, nous découvrons que nous avons pris le chemin à l’envers et que dans le bon sens, il y avait des marches pour faciliter la montée… mais ce n’est pas grave, on y est finalement parvenu et la vue sur Banos est très belle.
Pour notre dernier jour, nous avons droit à une procession d’enfants, déguisés pour l’occasion, nous comprenons que c’est toujours dans le cadre des fêtes de Noël, il faut dire qu’en Amérique du Sud, les pratiquants sont plus nombreux qu’en France !
Et au détour d’une rue, nous apercevons nos premiers cuys, le plat traditionnel de fête au Pérou et en Equateur : le cochon d’Inde. Nous les découvrons à la broche, en train de rôtir devant le marché, c’est pas très ragoutant, mais c’est typique !
Puis c’est le départ. Pour la fin de notre périple équatorien, nous allons enfin découvrir la capitale : Quito.
A voir
- Casa del Arbol : oui, je suis catégorique, il faut aller se balancer dans le vide ! En plus de ça, ils ont aménagé tout l’espace pour pouvoir y rester la journée, faire un pique-nique, profiter de la vue. Bref, pour 1$/pers, ce serait dommage de s’en priver.
A savoir : pour y accéder, il faut prendre le bus Luna Sanchez, qui coûte seulement 1$/pers (il y a d’autres compagnies, des taxis, des tours qui vous font payer beaucoup plus cher pour exactement la même chose).
- La Ruta de las Cascadas : louez un VELO ! Pour 5$/journée, vous pourrez vous arrêter où vous voulez, prendre le temps, apprécier. L’endroit semble magnifique, mais pour nous, il a été gâché par un tour qui n’avait aucun intérêt.
- Le Mirador de la Virgen : prenez le chemin dans le bon sens et vous serez ravi ! Le chemin débute juste derrière le cimetière et une fois en haut, vous aurez vraiment un joli panorama sur la ville et ses alentours.
Où dormir
Hotel Canalimena : excellent rapport qualité/prix. La chambre était impeccable. Les parties communes étaient bien pensées et nous avons pu nous faire notre cuisine sans problème. Il y avait même des ordinateurs à disposition et le personnel était à l’écoute. Nous recommandons. 17$/nuit
Envoyer du courrier
Pour la modique somme de 3,3$/carte (on parle seulement du timbre là), vous pouvez envoyer votre courrier jusqu’en France.
Visitez Quito : la capitale
L’anecdote de l’arrivée
Après 4h de trajet, nous prenons un taxi qui ne nous épargne pas l’arnaque ! A Quito, les taxis sont au « compteur », c’est obligatoire, justement pour éviter les escroqueries. Nous vérifions bien cet aspect avant de nous engager. Sauf que notre chauffeur décide d’éteindre le compteur une fois parti. Il nous annonce alors un tarif, sans nous laisser aucun choix, en nous expliquant qu’il y a du trafic.
Il est 2h de l’après-midi, il n’y a pas un chat sur la route, c’est une arnaque, mais que faire ? C’est à Quito, l’endroit où il semble le moins probable de se faire arnaquer par les taxis (l’obligation pour eux d’utiliser un compteur est rappelé partout, sur les affiches à la gare routière, dans les véhicules…) que l’on se fait justement avoir ! Quentin se demande si l’on doit aller à la police pour le signaler puis nous réalisons que nous avons mieux à faire, même si, il nous a vraiment chauffé ce chauffeur !!
Nous ravalons notre fierté et allons découvrir la chambre qui sera associée à nos derniers jours dans le pays. L’hôtel est très joli, la chambre a beaucoup de charme, par contre, elle donne directement sur la Plaza Santo Domingo, ce qui veut dire qu’on ne va pas dormir ! On demande s’il est possible de changer de chambre et par chance oui, mais on repassera pour le côté charme, ça n’a vraiment aucun rapport. Malgré tout, nous faisons le choix du calme, en pleines fêtes de Noël, nous préférons être raisonnables !
Délestés de nos sacs, nous envisageons un petit tour dans les alentours, sachant que nous sommes en plein centre historique. Nous faisons la fameuse Ronda, la Plaza Grande, Plaza San Francisco… Que de beaux bâtiments, l’esprit colonial est partout présent, mais il faut bien l’avouer, l’architecture est belle. Il est nécessaire de se balader dans les rues, les parcs, les petites allées piétonnes, c’est vraiment top.
En rentrant vers notre hôtel, nous découvrons que sur la plaza Santo Domingo, des animations se déroulent, nous assistons alors à une danse folklorique en costumes.
Et déjà, nous sommes le 24 décembre, le soir du réveillon. Nous en avons longuement parlé au préalable, et nous voulons vraiment tenter le plat traditionnel : le cuy (cochon d’inde).
Pour cela, nous nous rendons dans un restaurant qui est bien noté pour son cuy, et nous commandons chacun notre repas de réveillon. Pour Quentin, ce sera évidemment le cuy, et pour Lucile, l’autre spécialité locale, les Llapingachos (galettes de pomme de terre, accompagnées pour l’occasion d’une viande). Pour rester dans le local, nous commanderons également un vin rouge équatorien.
Bilan de ce restaurant : pour le cuy, le goût est à son image, mauvais. Même si on apprécie vraiment l’occasion de gouter un plat aussi local et typique, on ne peut pas s’enlever cette impression d’avoir un gros rat grillé dans son assiette, les pattes écartées comme dans un cours de SVT. Et la viande en soi n’a même pas bon goût, nous ne comprenons pas l’intérêt du plat. Bien qu’il s’agisse du met le plus cher de la carte, il doit certainement s’agir du moins savoureux… Pour les llapingachos, c’était plutôt bon, ce qui a un peu sauvé le repas. Pour le vin, commandé équatorien, il est arrivé chilien…nous ne savons toujours pas clairement ce qu’il s’est produit durant le transport, le serveur est resté très évasif ! Pour 84$/repas, nous aurons au moins goûté au plat local, nous pouvons à présent dire que les Equatoriens ne sont pas chanceux sur ce point !
Le lendemain, c’est Noël et nous voulons nous rattraper ! Nous décidons de nous envoler vers les sommets, grâce au Teleferico de Quito, qui monte 1200m en 10min (si, si, c’est impressionnant !). Arrivés à 4000m, nous profitons d’une vue incroyable sur la capitale, qui est tout simplement IMMENSE !
Petit aparté : à 4000m il fait froid, donc si vous voulez monter, prenez de quoi vous couvrir. Nous avions déjà fait de hautes altitudes auparavant donc nous avions prévu le coup, mais nous en avons vu certains en débardeur, short et claquettes…ils sont redescendus un peu vite !
A notre arrivée au sommet, nous nous jetons sur une tablette de chocolat équatorien que nous dégustons face au volcan Pichincha…quel plaisir. Malheureusement, nous ne nous lançons pas dans la randonnée de 5h jusqu’au volcan car nous avons prévu de faire quelque chose après (et nous ne savions pas que des randonnées partaient du sommet avant d’y monter). Nous ferons néanmoins une petite balade dans les environs, ce qui nous permettra d’observer l’immense étendue de la capitale entre les montagnes environnantes.
Nous redescendons de notre nuage et partons vers d’autres horizons, direction la Mitad del Mundo. Et là, c’est l’instant délires. On vous épargne le nombre de photos incalculables que l’on a fait sur ces « 2 hémisphères ». Debout, assis, couché, nous avons tout tenté, à croire que le centre du monde nous donne des ailes.
Pour la petite histoire : il semblerait qu’en fait, le centre du monde ne soit pas situé exactement à cet endroit, mais 200m plus loin…ça ne nous a pas empêché de nous éclater !
De retour à l’hôtel, nous sommes ravis de cette journée de Noël, et surtout, dernière journée en Equateur, car il est déjà temps de refaire le paquetage pour partir le lendemain matin, vers l’aéroport…direction le COSTA RICA.
Arrivée à Quito depuis Banos
Nous avons choisi la compagnie Amazonas qui est très bien. Toutes les compagnies pratiquent environ les mêmes prix. De Banos à Quito, ça nous a coûté 4,25$/pers pour 4h de trajet.
De Banos, il y a des départs très réguliers vers la capitale, pas besoin de beaucoup anticiper.
A voir
- Le centre historique : les places, les rues, les églises…il y a vraiment de quoi se divertir les yeux dans cette capitale !
- Le Teleferico : à faire obligatoirement !
Pour y aller depuis le centre, il faut prendre le Trole (0,25$/pers) puis le bus direction Comuna (0,25$/pers), avant d’emprunter la navette gratuite qui dépose devant l’entrée du téléphérique. Pour monter, il faudra tout de même s’acquitter de la somme de 8,5$/pers, mais ça en vaut vraiment la peine.
De plus, si vous avez du temps, nous vous recommandons de faire les randonnées, surtout celle du volcan Pichincha, elle nous a vraiment fait de l’œil !
- La Mitad del Mundo : pour 3,5$/pers vous pouvez avoir un pied dans chaque hémisphère !
Pour y aller faut prendre bus vers terminal Ofelia puis deuxième bus vers Mital. Chacun de ces bus coûtent 0,25$/pers.
Il y a une deuxième alternative que nous avons prise pour le retour. Bus vers Quito centre puis Trole jusqu’à notre arrêt Santo Domingo. C’est 0,40$/pers le bus puis 0,25$/pers pour le Trole.
Où dormir
Hôtel Juan del Arco : pour 18,4$/nuit nous étions en plein centre historique. La chambre était modeste car nous avions préféré changer mais elle restait fonctionnelle. Il y avait une cuisine à disposition et le personnel était à l’écoute.
Où manger
- Mama Clorinda : c’est le restaurant pour le cuy. Nous ne savons pas vraiment si nous pouvons le conseiller pour le cuy car nous n’avons pas aimé. Par contre, les llapingachos étaient bons !
- La roulotte de l’arrêt de bus du téléphérique : le cevi chocho. On ne saurait plus vraiment décrire ce qu’il y avait dedans, mais ce qui est sûr, c’est qu’on s’est régalé. Si vous êtes des gourmands comme nous, prenez-en avant de monter et en redescendant, nous on a adoré 😉
Se déplacer
Il y a de nombreux transports dans la ville qui est très étendue. Le Trole ainsi que les bus fonctionnent très bien. Pour une somme vraiment dérisoire, vous pouvez circuler dans la ville. Pour le Trole, c’est 0,25$/trajet, et pour les bus, ça dépend de la distance. Le maximum que l’on ait payé c’est 0,40$/trajet.
Se rendre à l’aéroport de Quito
Depuis la Plaza Santo Domingo, nous avons pris le Trole C5 jusqu’au terminus (0,25$/trajet). Arrivés au terminal, une navette pour l’aéroport était à disposition pour 2$/pers.