Chili : d’Arica à San Pedro de Atacama

Photos : d’Arica à San Pedro de Atacama

Nous arrivons en soirée sur Arica et nous prenons nos petites jambes (et nos gros sacs) pour nous rendre chez Carolina, à 30min du terminal de bus. Une fois sur place, nous parlons de nos malheurs à nos nouveaux hôtes. En effet, nous n’avons toujours pas solutionné notre question de comment se rendre à Putre, et ensuite, comment se rendre au Lac Chungara. Ni une ni deux, les voilà en train d’appeler à droite à gauche pour se renseigner sur ce qu’il est possible de faire. En moins d’une demie heure, nous avons un tour de réservé, notre car viendra nous chercher le lendemain matin, devant la porte ! Nous restons collés à notre siège, sans savoir comment les remercier ! Mais pas le temps de s’éterniser, le car passe nous prendre à 7h du matin donc au dodo.

Excursion au Lac Chungara

5-cactus-candelabre-sur-la-route A 7h exactement, un monsieur de Suma Inti Tour vient nous chercher (nous n’avions même pas pensé à demander l’agence qui allait s’occuper de nous), et c’est parti pour une journée riche en émotions dans le Parque Lauca. Dès le début, Freddy François (le nom du guide, du moins celui qu’il nous a donné) nous prévient sur les risques de l’altitude et nous donne des conseils. En effet, nous allons monter à plus de 4600m pour voir le lac Chungara, et une telle altitude ne se prend pas à la légère, surtout quand on la monte en une journée seulement. Le conseil à retenir : respirer profondément du début à la fin, et ne jamais paniquer. Nous voici lancés dans les virages en épingles avec une chanson qui va nous suivre toute la journée :

Kunatakiraki, warmi
Chuymama churista, wiritay
Chumama churista (bis)
Mayuru payuru
Munasina taki (bis)
Ahora si no quieres, andate con otro
Y si no me quieres, andate con otro

C’est une chanson en Aymara, car nous avons la chance d’avoir un vrai guide aymara, qui va d’ailleurs nous initier à un des rites ancestrals. Face à une vue formidable sur un canyon, F.F nous distribue des ponchos, et il sort des feuilles de coca ainsi qu’un alcool local. Il nous explique alors que dans la tradition aymara, la coutume veut qu’on remercie la « pachamama » (la terre mère) de tout ce qui nous entoure. On remercie alors la terre, mais aussi le ciel, la nature, les astres… Pour notre part, le rituel va constituer en 2 personnes qui vont faire un discours avec un verre d’alcool dans la main, qu’ils vont, à la fin du discours, jeter au dessus de leurs têtes. Ensuite, des feuilles de coca seront répandues par terre et s’envoleront grâce au vent. Ce moment était très touchant et harmonieux, on se sentait vraiment proche de la nature et de ce qui la compose. Après, avec du recul, ce fut quand même un peu perturbant de constater qu’il y a des gens qui encore aujourd’hui remercient perpétuellement la terre-mère quand l’immense majorité ne passe son temps qu’à la salir.

Une fois les remerciements accomplis, nous continuons notre chemin vers notre étape pour prendre le petit déjeuner, à 3200m, pour voir si nous nous acclimatons bien. Un thé de feuilles de coca et un gros pain avec de la confiture et nous sommes repartis pour la suite du programme. Nous montons toujours plus et les premiers signes d’altitude se font sentir. Quentin commence à avoir un mal de tête et Lucile se sent toute chose. A 4000m, c’est le drame, l’une des personnes dans le car estvraiment malade, Lucile psychote, persuadée d’être la prochaine sur la liste ! Nous continuons notre ascension et la beauté des paysages nous laisse couacs. Nous apercevons même un « gros lapin » (nous ne nous souvenons plus du nom) et des vicunas qui sont visibles un peu partout. Arrivés à destination, c’est le bonheur, nous pouvons enfin voir de nos propres yeux ce lac à 4500m, l’un des plus hauts du monde, c’est extraordinaire. Par contre, il faut avancer mollo, Lucile est toute faiblarde avec cette altitude, on dirait une vraie petite vieille. Le panorama imprimé dans nos mémoires, il est temps de repartir vers la ville. Avant le retour final, nous avons droit à une rencontre avec des alpagas, qui ne sont pas farouches ! Ceux-ci nous foncent littéralement dessus, ils crachent même sur quelques téméraires qui s’approchent d’un peu trop près, certainement leur façon à eux de nous souhaiter la bienvenue. Notre instant lama effectué, il est temps de rentrer au bercail, nous sommes tous exténués (l’altitude fatigue beaucoup quand on ne prend pas le temps de monter par paliers).


Comment se rendre au lac Chungara

Pour nous, ça a été un vrai casse-tête. Dans les guides, ils conseillent d’aller à Putre au moins la veille, le temps de s’acclimater à l’altitude. Cependant, très peu de compagnies font le chemin (la Paloma uniquement), et il revient aussi cher de prendre un tour à partir de Putre que d’Arica.

Bref, en une journée c’est faisable. L’agence Suma Inti Tour était vraiment top, nous en avons eu pour 25.000/pers, tout inclus (petit déjeuner et déjeuner).

Eviter le mal de l’altitude

Les conseils de notre guide ont marché pour nous. Mais avant ça, nous nous étions un peu renseignés, nous savions qu’il ne fallait pas manger de viande ni consommer de l’alcool, et éviter de trop manger tout simplement la veille et le jour même.

Nous avions donc fait light la veille, et le jour J, notre guide nous a expliqué que si nous respirions profondément, tout le long de la journée, nous ne devrions pas être malade. En effet, nous nous sommes concentrés sur notre respiration, et nous avons évité le pire, même si nous étions un peu engourdis.


Visiter Arica

Le lendemain de notre ascension au lac Chungara, nous partons à la rencontre des momies Chinchorro, raison pour laquelle nous sommes venus à Arica !

Nous rejoignons alors la Vallée d’Azapa où se trouve le Museo Universitad de Tarapaca San Miguel de Azapa. Le musée est quasi vide, la plupart des salles sont en rénovation, bref, à part les momies, nous n’avons rien d’autre à nous mettre sous la dent !

Alors pourquoi avons-nous absolument voulu y aller ?

34-ces-momies-datent-de-5000-ans-avant-jc-les-egyptiens-nont-qua-aller-se-rhabiller Les momies Chinchorro sont les plus anciennes trouvées à ce jour au monde ! Elles datent de 5000 à 8000 ans avant J-C, antérieures de plus de deux millénaires aux momies égyptiennes, c’est tout simplement incroyable. Ces momies sont parfaitement conservées grâce à plusieurs facteurs. Tout d’abord, le lieu est propice à la conservation, le nord du Chili a un climat désertique, l’humidité y est quasiment nulle. Par ailleurs, les techniques d’embaumement étaient déjà très poussées, la communauté Chinchorro savait exactement comment préparer les corps pour les conserver.

Ainsi, dans ce musée, on peut contempler tous les stades de la vie en momie ! Du fœtus (de quelques centimètres seulement, pas encore totalement formé), en passant par l’enfant, jusqu’à l’adulte qui est mort de vieillesse. Dans la croyance Chinchorro, un fœtus est un autre humain, au même titre que le nourrisson qui est né et que tout autre être.

Un des faits qui nous a marqué, peut-être par son côté un peu morbide, c’est que lors de cérémonies ou de rassemblements, les momies sont apportées pour y participer, elles font partie de la famille. Il faut se représenter la scène, vous êtes autour d’un grand feu pour une cérémonie, et papa prend mamie momifiée pour la faire danser avec lui, pendant que vous regardez intrigué le fœtus momifié à côté de vous, celui que votre mère vient de perdre il y a quelques semaines ! Bref, nous avons appris énormément de choses et surtout, nous sommes très fiers d’avoir pu observer les plus anciennes momies connues à ce jour 😉

L’instant momies passé, nous partons à la découverte d’Arica, cette ville postée à la frontière avec le Pérou. Le centre-ville grouille et nous nous enfonçons dans les rues Général Vasquez et Baquedano pour arriver sur la place centrale avec l’Iglesia San Marcos (réalisée par Gustave Eiffel) que nous verrons derrière des barrières et des échafaudages ! Nous continuerons vers le port qui n’a rien de très charmant, pour ensuite voir le musée des douanes, également dessiné par Gustave Eiffel. Nous nous perdrons quelque peu dans cette grande ville, mais c’est plutôt agréable car nous ne croisons aucun touriste, nous vivons à la locale !

Nous arrivons à la fin de notre séjour à Arica, il est temps pour nous de prendre notre bus de nuit pour San Pedro de Atacama.


A voir

  • Museo Universitad de Tarapaca San Miguel de Azapa : les momies les plus anciennes au monde, on ne peut décemment pas passer à côté. Compter 2000pesos/pers.

  • Parque Lauca et Lac Chungara : l’un des lacs les plus hauts au monde, dans la région la plus sèche au monde ! A voir, à vivre, à faire absolument ! Compter 25000pesos/pers pour une journée avec transport, petit déjeuner et déjeuner inclus.

  • Les plages sont assez réputées, nous ne les avons pas vu car elles ne sont pas dans la ville même, mais si vous avez un peu plus de temps que nous, il semblerait que ça vaille le coup d’y faire un petit arrêt.

Où dormir

Notre AirBnB n’était pas forcément génial. Nous n’avions aucune intimité (le mur de notre chambre n’allait pas jusqu’au plafond!), la salle de bain était commune avec de nombreuses personnes et les enfants de nos hôtes étaient plutôt bruyants !

NEANMOINS, grâce à nos hôtes, nous avons fait tout ce que nous voulions dans le coin, ce que nous n’aurions pas réussi par nos propres moyens. De plus, ils nous ont proposé de nous emmener en voiture jusqu’au terminal de bus, ce qui était très gentil de leur part.

Pour résumer, ne pas y aller pour le confort de la chambre, mais si vous avez besoin de conseils ou d’aide pour votre séjour, c’est le lieu où aller. Pour 24euros/nuit, c’est ce que nous avons trouvé de moins cher dans le coin.

Où manger

Nous voulions tester le Café Machakuna en face du Musée mais il était fermé ce jour là. Du coup, nous avons simplement acheté de quoi nous nourrir dans les épiceries et marchés de la ville.

Aparté : ici, les épiceries ne sont pas plus chères que les supermarchés, voire même souvent moins chères. Donc contrairement à chez nous, nous vous conseillons de les privilégier, d’ailleurs, il y en a un peu partout, ça vous évitera de trop marcher pour vous nourrir !

Comment se déplacer

  • pour la vallée d’Azapa : il y a des colectivos, on les prend sur le gros rond point à l’arrivée dans la ville, ou dans le centre, sur la place entre les rues Chacabuco et Juan Noe. Pour 2 personnes, c’est 1200pesos.

  • Pour Putre : il n’y a que la compagnie Paloma qui fait la liaison, bien se renseigner en amont, il n’y a pas beaucoup d’horaires !

  • Pour le lac Chungara : le mieux est de passer par un tour, pour nous c’était Suma Inti Tour, que l’on peut recommander sans hésitation.

Anecdote

De tout notre voyage au Chili, nous n’avons que des éloges à accorder à nos voyages en car, mais pour le dernier, nous sommes tombés sur LE boulet ! Le garçon de cabine nous en a fait des vertes et des pas mûres. Dès le début, nous devons donner un numéro à contacter en cas de problème (sachant que nous n’avons pas de numéro au Chili), nous nous faisons sermonner comme des gosses parce que nos ceintures ne sont pas attachées (alors que ce n’est pas une pratique courante en Amérique du Sud) puis il nous prend nos passeports. Nous commençons à nous poser des questions, sans passeports, nous ne pouvons rien faire, surtout que nous ne comprenons pas l’intérêt de le prendre, nous ne changeons pas de pays ! Nous nous faisons une montagne mais après peu de temps, il revient pour nous les rendre (nous n’avons pas compris l’intérêt, mais peu importe, nous sommes en possession, de nouveau, de nos passeports, ouf!). Ceci n’était que l’introduction. A 23h, réveil en fanfare avec lumière et service de la sécurité qui monte dans le bus, il semblerait que Monsieur zèle les ait appelé car un homme dans notre car n’a pas donné son numéro de téléphone…Tout ça pour rien évidemment, l’homme n’avait juste pas de numéro, et la sécurité repart, après avoir perdu un peu de son temps. Comme ce n’était pas suffisant, à 4h du matin, tout le monde debout, on doit récupérer nos sacs en soute pour les passer au scanner. Il fait froid, nous avons la tête dans le pâté, et nous nous demandons à quoi rime toute cette comédie, nous venons du Chili et allons au Chili ! Bref, après 1h de perdue, nous remontons tous dans le car avec l’espoir de pouvoir un peu dormir. Mais que nenni, notre homme-boulet va nous réveiller à 7h du mat pour récupérer les couvertures qu’il avait distribué (qu’au passage nous n’avions pas demandé vu que nous avions nos sacs de couchage, mais que l’on nous a quand même fourgué de force, un comble). Lorsque nous arrivons enfin à San Pedro, nous sommes soulagés, et c’est non sans une certaine joie que nous disons un adieu très sincère à Monsieur Boulet !


Visiter San Pedro de Atacama et les alentours

54-eglise-de-san-pedro Direction l’hôtel pour déposer nos sacs et se remettre de notre nuit. A l’arrivée très bon accueil, la chambre est propre, nous sommes contents d’y être. Après quelques heures de remise en état, nous partons à l’assaut de la ville, nous devons organiser nos 3 jours sur place et notre départ vers la Bolivie. Nous passons alors d’agences en agences pour comparer les prix et les options. C’est très simple, tout est possible, suffit d’aligner les billets ! Nous prenons comme un coup de massue sur la tête en entendant les tarifs, mais nous n’avons pas le choix, nous sommes venus ici pour voir de jolies choses. Nous finissons par choisir l’agence Estrella Del Sur qui est assez réputée, nous avons droit à une ristourne ridicule, mais c’est toujours ça de pris !

Altiplanos : Lac Chaxa – Village Toconao – Lac Meniques – Lac Miscanti

Départ 7h pour notre premier stop, le lac Chaxa. Ce premier arrêt est une véritable claque. Il fait ostensiblement beau, les couleurs sont magnifiques, le lac est comme un miroir sur lequel se reflètent les montagnes et les flamants roses (voir la vidéo). Nous ne savons pas où donner de la tête, c’est tout simplement beau !

46-lac-chaxa

Nous repartons, encore pleins d’étoiles dans les yeux, pour découvrir le village Toconao. C’est ici que nous allons en apprendre un peu plus sur l’évangélisation des peuples d’Amérique du Sud. En effet, notre guide nous explique la dualité qui existe dans les croyances des peuples originaires, les Atacamènes. Pour ces peuples, le monde fonctionne par deux : le ciel et la terre, le soleil et la lune, l’homme et la femme… De ce fait, les évangélistes ont repris certaines symboliques pour introduire la religion catholique. Ainsi, toutes les églises sont composées de 2 parties, l’Eglise d’un côté, le clocher de l’autre. De la même façon, les églises sont très riches en représentation de toutes les scènes importantes de la vie de Jésus, pour l’expliquer plus facilement. De plus, dans la toute petite église de ce village, nous avons pu découvrir la représentation du fils (jeune homme), du père (homme âgé avec barbe blanche) et du saint esprit (une sorte d’ange au dessus des 2 autres protagonistes). Cette dualité, nous la retrouverons dans de nombreuses croyances en Amérique du Sud, tout comme l’importance de la « pachmama » (terre-mère).

Après quelques connaissances en plus dans nos besaces, nous sommes prêts pour découvrir les 2 prochains lacs, Meniques et Miscanti, autour desquels nous verrons de nombreux vicunas. Nous apprendrons alors que la laine de vicuna est encore plus douce que celle d’alpaga, mais elle est protégée. En fait, il existe 4 espèces qui sont liées les unes aux autres : le lama, l’alpaga, le vicuna et l’huapaco. Les 2 premiers sont des animaux qu’on appelle domestique (c’est à dire qu’on peut les utiliser pour leur laine, leur viande…) alors que les deux derniers sont sauvages, il est interdit de les tuer ou d’en prendre la laine. De plus, devant le lac Miscanti, nous verrons notre premier (et dernier) zoro, ce renard gris qui arrive à vivre dans cette zone aride. Après des couleurs, des animaux, et des lacs gravés dans nos mémoires, nous sommes prêts pour la suite.

Vallée de la Luna : grottes de sel et dunes de sable

Nous enchaînons alors avec la Vallée de la Luna, l’immanquable du coin. Nous commençons par les grottes de sel dans lesquelles nous pratiquerons un peu la spéléologie ! C’est très étroit, il faut se baisser, sauter, se mettre à 4 pattes, bref, c’est notre instant gymnastique de la journée. Après quelques panoramas en hauteur, nous partons pour le clou du spectacle, le view point sur la vallée avec des dunes de sable et des cailloux, le sol lunaire semble en effet pas si loin. Puis très rapidement, c’est reparti pour aller voir le coucher de soleil au Mirador du Coyote, nous devons voir le volcan Licancabur changer de couleur au fur et à mesure. Les instructions de notre guide sont telles que nous devons retourner au car au moment du coucher de soleil, du coup nous n’en profitons pas vraiment…nous sommes un peu déçus par ce tour.

Geyser Del Tatio

Pas le temps de se lamenter, on part vite se coucher car le lendemain, notre départ est prévu à 5h du matin. Direction les geysers pour voir le lever de soleil. Bon, on nous avait prévenu qu’il ferait froid, donc la veille, nous sommes allés au marché artisanal de la ville pour acheter une paire de chaussettes en laine. Pour supporter le froid (-11°C), nous avons chacun plusieurs couches de vêtements sur nous. Cependant, Quentin n’a pas voulu acheter de gants, du coup il va se contenter de nos deux chaufferettes de secours (leur première utilisation du voyage) qui va lui procurer quelques instants de chaleur, juste pour éviter de perdre ses doigts ! Les geysers en eux-mêmes nous impressionnent moins que ceux de Nouvelle-Zélande, en revanche, le lieu est magnifique et le lever de soleil sur les montagnes environnantes et les fumées qui se dégagent, nous offre une atmosphère très agréable et un panorama parfait. De plus, nous rencontrons Aurore, une suisse francophone, avec qui on va sympathiser et vraiment passer un bon moment. Petit déjeuner englouti devant la beauté de la nature, nous repartons, cette fois-ci vers les sources chaudes. Il fait -11°C dehors, nous nous motivons pour enlever nos 6 couches de vêtements et nous plonger dans l’eau chaude. Mais il y a un mais, l’eau n’est pas si chaude, tout au plus à 32°C, et quand il fait -11°C dehors, et bien ça ne réchauffe pas tant que ça ! Du coup, on prend vite la photo pour pouvoir aller se rhabiller, et fissa parce que les pieds sur le sol gelé…ça fait extrêmement mal ! Nous remontons dans le car et avons droit à encore quelques arrêts sur des points de vue saisissants, avec des oiseaux, des montagnes, des lacs…bref, tout est beau. Pour finir, ce sera lors de ce tour que nous aurons la chance d’apercevoir des huapacos, de la même famille que les lamas, mais tellement différents !

Petite légende

Pour terminer, nous avons droit à la narration d’une légende qui explique les volcans et le paysage. Selon la légende, Licancabur (volcan) serait tombé amoureux de Kimal (volcan), les deux amoureux filaient le parfait amour jusqu’à temps que le frère de Licancabur (nous avons oublié le nom de cet autre volcan) tombe également amoureux de Kimal. Les deux frères en rivalité, le crime impardonnable va se produire, Licancabur va tuer son frère en le décapitant (le volcan est plat sur le dessus). Pour punir son fils de cet acte, le père, Lascar (volcan), va séparer les 2 amoureux, Licancabur et Kimal, le plus loin possible l’un de l’autre, par le Salar d’Atacama. Les deux amoureux étant inconsolables, il va les autoriser à se réunir une fois par an. Selon la légende, la floraison du salar, une fois par an, serait dû à l’union des 2 amoureux.

Nous rentrons sur San Pedro, ravis de ce que nous avons vu, mais aussi, ravis d’avoir rencontré Aurore, avec qui on va d’ailleurs aller prendre un verre, car entre voisins, nous avons pleins de choses à nous raconter ! Le soir venu, il est temps de fêter notre dernier jour au Chili dans un petit restaurant, où nous mangerons quesadilla et empanada pour pastrès cher, nous clôturons très bien notre périple dans ce beau pays qu’est le Chili.

Lendemain matin, 7h, départ pour le Sud Lipez, nous avons hâte de découvrir la Bolivie 🙂


A voir

  • Lacs Altiplanos : il ne faut surtout pas passer à côté, c’est vraiment magnifique, et c’est également l’occasion de voir le Salar d’Atacama, d’où le nom de San Pedro de Atacama ! Pour une excursion, nous avons payé 25.000pesos/pers + 5.500pesos/pers de droits d’entrée.

  • Vallée de la Luna : si c’était à refaire, on le ferait en vélo. Pour nous, le tour était trop pressé, nous ne pouvions pas réellement profiter de chaque endroit, et nous sommes carrément passés à côté du coucher de soleil ! Pour le tour, nous avons payé 10.000pesos/pers + 3.000pesos de droits d’entrée.

  • Geyser del Tatio : c’est magique au lever du soleil. Nous avons payé 20.000pesos/pers + 10.000pesos de droits d’entrée.

  • Randonnées sur les volcans : nous n’avons pas eu le temps de le faire, mais ça fait partie des incontournables. Le Lascar est recommandé, il semble ne pas être le plus dur à faire.

Où dormir

Tocapilla 19A. C’est 20.000pesos/nuit pour 2, ce qui n’est pas donné, mais par rapport aux autres hôtel de San Pedro, ce n’est vraiment pas excessif. Les hôtes sont très accueillants et serviables, le lieu est parfaitement propre, et le fait d’être légèrement excentrés (5min à pied de la place centrale) permet d’être au calme.

Où manger

Café Esquina : pour moins de 3000pesos/pers, vous mangez à votre faim. Les autres restaurants sont plutôt hors de prix, le lieu étant tellement touristique, nous avons préféré nous débrouiller avec les épiceries le reste du temps.

Comment se déplacer

  • dans la ville, tout se fait à pied, c’est une toute petite ville donc on en fait le tour en moins de 30min.
  • pour les alentours, les tours sont très bien organisés, les guides sont souvent de bonne qualité. Seulement pour la Vallée de la Luna, nous vous recommandons le vélo, si vous êtes assez motivé, vous en profiterez mieux.

Au fait : BONNE ANNEE 2017

Voir nos vidéos du Chili

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6 réflexions sur « Chili : d’Arica à San Pedro de Atacama »

  1. toujours aussi intérèssant,, bonne année 2017
    Catherine

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  2. Merci, on essaye de donner nos impressions et nos bons plans, mais ça reste forcément subjectif!

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  3. Bonjour à vous deux,

    Nous partons mon mari et moi au Chili l’année prochaine et nous aimerions passer par San Pedro. Par quel organisme êtes vous passé ?
    Merci.
    Geneviève

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  4. Bonjour,
    Si je me souviens bien, nous étions passés par « Estrella del Sur », et nous n’avons pas été déçus.
    N’hésitez pas à nous poser toutes vos questions sur le Chili, nous serons contents d’y répondre 😉
    Bon voyage !

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