De San José à Porto Viejo, en passant par le Panama
Retour San José
Pour la suite de nos aventures nous avons réfléchi et abandonnons finalement l’idée de nous rendre à Tortuguero. Au Nord de la côte Caraïbe, l’endroit est réputé pour l’observation des tortues géantes qui y pondent leurs œufs sur les plages. Mais d’une part, nous ne sommes pas à la bonne saison pour voir cela, et d’autre part, la région est également réputée pour son humidité, alors que nous aurions préféré profiter davantage de soleil. Nous décidons alors de tenter autre chose : découvrir les îles de l’archipel Bocas del Toro au Nord du Panama, pays frontalier.
A Quepos donc, une fois notre plongeon dans la piscine effectué (un iguane a également tenté de sauter dans la piscine mais il est tombé à côté depuis un palmier… et s’en est remis !), nous partons direction le terminal de bus pour 3h30 de trajet jusqu’à San José. Le réseau de transport étant très centralisé, même déjà un peu au Sud du pays nous ne pouvons poursuivre directement vers la frontière, il nous faut repasser par la capitale. De nombreux trajets en car dans le pays pâtissent de cette centralisation.
Anecdote
De retour dans la capitale, il fait nuit. A la descente du car, nous ne savons pas très bien quelle direction prendre pour aller à notre hôtel. La tête dans notre plan de la ville, le tournant et le retournant dans tous les sens, comme si cela pouvait nous aider, nous finissons par être accostés par William, un authentique « tico » (nom qui désigne les habitants du pays). Ce conducteur de bus a fini son service et, nous voyant complètement paumés, nous propose de nous emmener jusqu’à notre hôtel, il habite pas loin ! Nous sommes très étonnés de la proposition mais nous acceptons bien volontiers, c’est l’occasion pour nous de parler avec des locaux ! Sur le chemin, nous ferons même une halte dans un soda pour prendre le « meilleur hamburguesa » de la ville, selon William. Le trajet est vraiment instructif, nous apprenons que la vie n’est pas forcément facile pour les locaux, William travaille notamment 7 jours sur 7 pour une paye très modérée…cependant, ça ne l’empêche pas d’être très agréable avec nous et de nous emmener jusqu’au pas de l’hôtel.
Bon, soyons honnêtes, l’hôtel se trouve dans un coin plutôt glauque de la capitale, et est assez sordide. Toutefois, nous sommes à côté des terminaux de bus et nous n’avons qu’une nuit à passer (heureusement !).
Anecdote n°2 (déjà !)

Le matin, le lever est programmé à 4h pour partir à 5h vers le terminal Caribé (aparté : selon la destination, ce sont des terminaux différents, ce n’est pas toujours évident de s’y retrouver) afin de rejoindre la frontière du Panama. Après 30min de marche avec notre sac à dos, nous arrivons enfin, et un gentil Monsieur nous informe que les départs pour Sixaola ne se font plus à partir de ce terminal à présent, mais au petit terminal entre l’avenida 7 et la calle 12, c’est à dire à deux rues de notre hôtel ! Nous repartons donc en arrière, dépités, mais vu l’avance qu’on avait prise, ce n’est pas très grave, au pas de course, nous arrivons devant le bon guichet.
Le bus de 6h n’est pas encore parti, ouf. Enfin, c’est un ouf rapide, car au moment de demander notre ticket, le guichetier nous dit qu’il ne reste que des places debout. WHATTT ??? Six heures de trajet debout ??? Clairement, ça ne va pas être possible, du coup, nous voici parti pour attendre deux heures le prochain car. Nous passerons le temps avec un café et un bon « gallo pinto » à emporter (plat traditionnel à base de riz et d’haricots noirs) et une fois notre car arrivé, nous aurons la chance incroyable d’avoir des places assises !
Comment se rendre à la frontière panaméenne
Depuis San José, rejoindre le terminal entre l’avenida 7 et la calle 12. Venir au moins 1/2h à l’avance, enfin si vous voulez des places assises ! Le trajet entre San José et Sixaola coûte 6465col/pers et dure environ six heures. Ce n’est pas du grand standing donc prévoyez à manger, de quoi vous divertir…
Panama : les îles de Bocas del Toro
Une fois arrivés à la frontière, nous devons rejoindre un espèce de « bouiboui » où nous nous acquittons de la somme de 8$/pers pour sortir du pays (si, si, pour sortir…). Nous traversons à pied un long pont, et de l’autre côté, nous devons payer 4$/pers pour entrer au Panama. Une fois tout cet argent dépensé, nous pouvons enfin aller aux douanes pour faire tamponner notre passeport et avoir le droit de circuler dans le pays.
Ca y est, nous y sommes : Au Panama !
L’aspect administratif réglé, il est temps de rejoindre la ville d’Almirante et deux options s’offrent à nous : soit le bus (qui est quelque part mais on ne sait pas vraiment où), soit le taxi collectif.
Etant un peu paumés, nous prenons l’option taxi collectif, même si c’est plus cher, 10$/pers. C’est le plus sûr sachant que nous avons déjà perdu deux heures le matin, il vaut mieux ne pas trop trainer, nous avons encore de la route par la suite.
Arrivés à Almirante, il est temps de prendre le bateau pour Bocas, l’île principale de l’archipel. Nous achetons l’AR à 10$/pers (au lieu de 12$/pers si nous avions seulement pris l’aller, puis le retour plus tard) et montons à bord d’une fusée qui nous décoiffe, mais quel plaisir d’être sur l’eau ! Avant de rejoindre notre destination finale (une autre île), nous faisons quelques courses sur place car nous ne sommes pas sûrs de trouver de quoi manger par la suite. Sans trop tarder, nous cherchons un autre bateau, avec un camarade de route que nous avons rencontré un peu plus tôt à la sortie du car qui nous menait à la frontière. Après avoir écumé les différentes compagnies de bateaux, nous finissons (grâce à notre camarade) par en trouver un qui nous prend 3$/pers pour rejoindre Bastimentos.
ATTENTION
Il faut NEGOCIER à mort sur ces îles. Il y avait une autre fille dans le bateau qui allait à Bastimentos et qui a payé 8$ !! Elle était écoeurée mais c’était trop tard, elle avait déjà accepté !
Enfin, nous arrivons à Bastimentos, après 6h de car, 1h30 de taxi puis 1h dans deux bateaux, quelle épopée ! Nous débarquons à peine qu’un jeune homme vient à notre rencontre pour nous mener jusqu’à notre appartement. L’endroit semble super confortable. Nous sommes ravis et nous nous affalons littéralement dans le fabuleux hamac (à deux places svp) sur notre grand balcon avec vue sur la mer…
Bastimentos
Après une bonne nuit de sommeil, nous découvrons un ciel voilé qui ne nous inspire pas confiance. Ce n’est pas bien grave, nous allons faire des courses pour les quelques jours où nous restons sur place, et nous rentrons dans notre appartement, histoire de lézarder tranquillement, sur le hamac évidemment.
Le deuxième jour, le temps semble plus clément, et il enfin temps de découvrir un peu mieux les lieux. La population de l’archipel Bocas del Toro est afro-caribéenne, et à Bastimentos, l’ambiance est particulièrement typique. A Old Town, le petit village de pêcheurs où nous nous trouvons, le reggae s’entend dans les rues (des jeunes se trimballent notamment avec des postes qui gueulent du reggaeton sur l’épaule), il fait chaud, le rythme de vie semble ralenti, les gens parlent en créole, la plupart des maisons sont montées sur pilotis, les hamacs sont monnaie courante (certains d’ailleurs sont disposés de sorte à avoir les pieds dans l’eau), beaucoup de jeunes portent des dreadlocks, ce qui nous donne parfois la sensation d’être en Jamaïque avec la musique environnante et les accents. Ajouter cette destination à notre liste était une bonne idée car nous avons l’impression d’avoir complètement changé de région, le dépaysement est total. Du haut de notre balcon, à observer les locaux et l’ambiance, il est en effet impossible de s’imaginer en Amérique centrale…
Ce jour, nous voulons profiter du beau temps. Alors, let’s go to the Wizard Beach, par le « chemin risqué »…
Anecdote
Nous parlons de « chemin risqué » car sur Internet, plusieurs histoires ont été relatées, comme quoi des gens se seraient fait détrousser sur ce chemin. Cependant, si vous ne prenez pas ce chemin, vous n’avez d’autre choix que de prendre le bateau pour vous rendre sur cette plage. Alors, histoire vraie ou inventée pour vous faire peur et que vous déboursiez encore un peu plus d’argent… En tout cas pour nous, tout s’est bien passé, malgré le côté boueux du chemin (on vous a dit qu’il n’avait pas fait beau la veille ?!).
La plage est quasiment déserte, nous nous lançons dans la grosse sieste sur la playa ! Après environ deux heures, nous remballons notre barda. Nous voulions pousser jusqu’à la plage Red Frog (où oui, il est possible d’observer des petites grenouilles rouges), mais le temps se couvre, nous décidons de reporter au lendemain.
Mais c’était sans compter sur la météo ! Cette petite coquine a décidé que nous n’irions pas à la plage, et c’est une pluie tropicale qui s’abat sur la petite île toute la journée ! Nous ne pouvons pas sortir de l’appartement, mais après tout, cela peut devenir une journée repos. Et bien non ! Le voisin en a décidé autrement ! Alors que nous décidons de nous rendormir au vu de la pluie, le voisin, lui, décide de lancer sa grosse sono sur sa terrasse, et c’est parti pour une heure de gros bruit (grosses basses de reggaeton et dancehall, on est loin de Bob Marley) à faire trembler les murs (véridique). Bref, une journée de perdu, et le côté tranquille de la carte postale qui en prend un coup !
Quatrième journée, c’est déjà l’heure de repartir, et la pluie est toujours présente. Nous partons têtes baissées sous nos anoraks…c’est parti pour deux bateaux et un taxi avant de rejoindre la frontière.
Anecdote
Au moment de prendre le taxi, nous suivons un homme qui nous annonce le même prix qu’à l’aller. Il nous emmène vers un vieux mini-bus dans lequel il n’y a même plus de poignets à l’intérieur, il claque la porte et nous laisse là seuls, il semble vouloir attendre un autre arrivage de touristes pour remplir le véhicule avant de partir. Après plusieurs minutes où l’on voit de nombreuses voitures partir, mais toujours pas nous, nous commençons à nous impatienter. C’est surtout que nous avons un horaire de car à respecter côté Costa Rica (avant d’entrer au Panama il est nécessaire d’avoir un billet de transport qui atteste de la date à laquelle vous allez quitter le pays. De notre côté, nous avions acheté un billet qui partait de la frontière du Costa-Rica pour nous rendre à Puerto Viejo, même s’il n’avait finalement pas servi pour les douanes panaméennes. C’est notre billet d’avion vers Cuba qui leur aura suffi à prouver que nous allions bientôt quitter la région…) Deux Argentins finissent par nous rejoindre dans le véhicule et malgré ça, c’est encore l’attente… Après plus de vingt minutes, nous n’en pouvons plus. Quentin réussit à sortir par la porte de devant, et Lucile ressort par le coffre en prenant les sacs au passage (oui, il faut être contorsionniste par moment dans un long voyage !). Nous prenons nos jambes à nos cous et allons chercher nous-mêmes un autre taxi collectif. Nous finissons sans grande difficulté par en trouver un dans lequel il reste deux places (ô joie), et nous nous retrouvons avec tout un car de jeunes Etats-Uniens qui sont tous avec leur petit bracelet, style all-inclusive. Mais on s’en fiche, du moment qu’on part d’ici !

Pour notre plus grand bonheur (mode ironique activé), à mi-parcours nous nous retrouvons au milieu d’une grève qui bloque la circulation. Nos chauffeurs l’avaient anticipé et ils se sont organisés pour qu’une autre personne nous embarque de l’autre côté du pont bloqué par les grévistes, que nous traverserons donc à pied. Cependant, vu que nous nous sommes greffés au groupe d’origine, nous ne voulons surtout pas lâcher nos jeunes aux bracelets, de peur de ne pas se retrouver dans le véhicule pour la suite du chemin. Nous voici alors avec nos gros sacs sur le dos à trottiner derrière un groupe, en espérant ne pas se tromper de personnes car nous n’avons pas vraiment pris le temps de les observer en amont ! Ouf, tout finit bien. Nous traversons la manifestation, montons dans un autre van et arrivons finalement sans encombres à la frontière.
Petite surprise néanmoins, il faut repayer 4$/pers pour sortir du pays, il n’y a pas de petits profits !
Enfin nous sommes de l’autre côté de la frontière, Costa Rica, nous revoici !
A voir
– Isla Zapatillas : sous forme de tour, c’est LE truc à faire quand on vient sur ces îles. Bien sûr, nous ne l’avons pas fait vu le temps, mais on aurait aimé !
– Red Frog beach : pareil, c’est la plage à faire quand on est sur l’île Bastimentos. Après, nous n’avons pas été déçus par Wizard beach et surtout, il n’y avait pas grand monde.
Où dormir
– Pour nous c’était un AirBnB. Il y a de nombreux hôtels sur l’île, mais les prix…c’est vraiment exorbitant. Renseignez-vous le plus tôt possible si vous voulez vous y rendre, vous aurez un peu plus de choix.
Où manger
– Au final, les épiceries sur l’île Bastimentos n’étaient pas plus chères que sur Bocas. En revanche, faites attention, les contrôles ne sont pas les mêmes que chez nous, nous sommes tombés plusieurs fois sur des dates de péremption dépassées depuis longtemps !
Comment se rendre à Bastimentos depuis le Costa Rica
Depuis San José, prendre un car jusqu’à Sixaola. De Sixaola, il faut s’acquitter de la somme de 8$/pers pour quitter le pays, avant de passer le pont, à pied. De l’autre côté du pont, on payse 4$/pers pour entrer dans le pays, puis on passe les douanes.
Une fois en conformité, il faut choisir son mode de transport pour rejoindre Almirante : bus ou taxi collectif. Pour nous, c’était taxi collectif à 10$/pers, ne sachant pas exactement comment rejoindre l’arrêt de bus.
Une fois à Almirante, il faut prendre un bateau jusqu’à Bocas. C’est 6$/pers si vous prenez juste l’aller, sinon c’est 5$/pers.
Depuis Bocas, vous devez prendre un dernier bateau qui vous emmène à Bastimentos. Il faut négocier, mais vous pouvez réussir à en trouver un entre 3 et 4$/pers.
Pour résumer
Car (Sixaola) > Pieds (frontière) > Taxi (Almirante) > Bateau (Bocas) > Bateau n°2 (Bastimentos)
Pour information, il y a des shuttles qui font Puerto Viejo > Bocas pour 25$, ça peut être une solution. C’est un peu plus onéreux mais au moins vous n’avez pas à vous préoccuper de tous les changements.
Puerto Viejo : vacances sur la côte Caraïbe
Pour la fin de notre voyage au Costa Rica, nous avons décidé de profiter de la côte Caraïbe en restant six jours à Puerto Viejo afin de lézarder sur les plages, et de découvrir le parc Cahuita.
Quelle ne sera pas notre surprise quand nous allons découvrir le « super temps des Caraïbes » ! Dès notre arrivée, nous avons de la pluie, mais bon, on ne s’inquiète pas, c’est la fin de la journée, nous verrons bien demain.
Le lendemain, c’est une journée entière de pluie, nous sommes dépités ! Après nos quelques jours au Panama où nous avions déjà bien vu la pluie, c’est reparti pour un tour. Bon, après réflexion, ce n’est pas la fin du monde non plus, nous en profitons pour faire nos cartes postales, avancer sur divers trucs administratifs…
Le deuxième jour, nous avons droit à un grand ciel bleu, enfin ! Armés de nos maillots et de nos serviettes, nous partons pour une journée de plage sans vouloir en perdre une miette. Nous commençons par la Playa Negra, juste en face de notre appart’hotel. Puis nous enchaînons avec la Playa Cocles, très réputée…tellement réputée qu’on ne trouvera pas un grain de sable disponible pour poser notre serviette ! Mais qu’à cela ne tienne, il fait beau, la mer est belle (mais froide !!), on laisse nos affaires sur un arbre et on profite à fond du lieu magnifique.
Le lendemain, nous n’avons d’autre ambition que de retourner à la Playa Negra, qui est à 50m de notre logement, c’est parfait. Seulement, à partir de 15h le temps se couvre…et ce qu’on ne savait pas, c’est que ça n’allait pas s’améliorer durant les deux jours à venir ! Coincés dans notre appartement, nous voyons lentement le parc Cahuita nous passer sous le nez.
Le jour du départ, il fait beau, nous avons quelques heures devant nous, Parc Cahuita ouvre-toi ! On dépose nos sacs à la consigne et on se dépêche pour prendre le car qui nous emmène au parc. Nous découvrons ainsi qu’il y a peu d’horaires de car…il va vraiment falloir faire vite.
Une fois dans le parc, il n’y a qu’un seul sentier qui longe la mer. Ce n’est pas du niveau de Manuel Antonio mais nous rencontrons quand même quelques singes, lézards, crabes, oiseaux, un serpent et un paresseux. Finalement, ce n’est pas tellement le temps qui nous manque (un peu quand même !) mais c’est surtout que nous n’avons pas les bonnes chaussures. Eh oui, dans ce parc, il faut régulièrement passer des petites rivières, plus ou moins profondes, et avec nos chaussures de marche, c’est tout simplement la galère de se déchausser et rechausser à chaque fois. Un bon conseil : prenez des sandales !
De retour sur Puerto Viejo, nous prenons le temps d’apprécier notre déjeuner sur la Playa Negra, puis nous récupérons nos sacs pour rejoindre notre car qui nous ramène une dernière fois à San José. Fin du Costa Rica ! Avec un départ aux aurores le lendemain nous dormirons à même le sol de l’aéroport pour notre dernière nuit, avant d’embarquer pour notre ultime destination : Cuba !
A voir
– les plages : Playa Negra, Playa Cocles… Par contre, ne vous méprenez pas, l’eau des Caraïbes est froide !!
– le parc Cahuita : ce parc est différent des autres, c’est les locaux qui s’en occupent. De ce fait, il n’y a pas de droits d’entrée comme dans les autres parcs, mais il est fortement conseillé de donner quand même un petit quelque chose. De notre côté, nous avons donné 5000col.
Pour rejoindre le parc, à partir de Puerto Viejo, c’est 750col/pers et ça prend 45min voire plus.
Où dormir
– Tropical Paradise : pour 40$/nuit, nous avions notre appartement, complet avec terrasse, qui donnait sur la Playa Negra. C’est à 5min à pied du centre, au calme.
Comment aller de Puerto Viejo à San José
C’est le moment de l’anecdote !
Pour une fois, nous arrivons vraiment en avance à notre car, sachant qu’on a déjà pris nos billets la veille (il y a certaines villes où il faut un peu anticiper ses déplacements !). Il n’empêche qu’en arrivant, il y a déjà une queue incroyable qui s’amasse devant nous ! Pour finir le tableau, le temps de mettre nos sacs dans nos housses, certains en profitent pour nous passer devant, comme si de rien n’était. Quentin tempère Lucile qui irait bien faire roter du sang à certains d’entre eux, et par chance, nous arrivons à avoir les dernières places assises, pas côte à côte bien sûr ! Le pire dans cette histoire, c’est qu’il y a des gens qui rentrent après nous. Ils ont payé le même prix, mais vont être debout…pour environ cinq heures de trajet !!
Donc prendre ses billets à l’avance. C’est 5200col/pers pour environ cinq heures de trajet.
Bilan et impression
Les –
– la première impression c’est que nous sommes arrivés dans le parc d’attraction grandeur nature des USA ! Ils ont tous leurs repères : les Walmart, les fast-food, tout est traduit en anglais…
– les prix ne sont plus du tout les mêmes qu’en Amérique du Sud, on multiplie tout par deux minimum.
Les +
– on n’a jamais vu autant d’animaux sauvages et exotiques de notre vie ! Il y en a partout, la nature est omniprésente, c’est vraiment impressionnant.
– les Costaricains que nous avons croisés sont vraiment très gentils.