USA : de San Francisco à Las Vegas

(Photos : de San Francisco à Las Vegas)

 San Francisco

1-nous-prenons-le-golden-gate-au-petit-matin-pour-aller-rejoindre-laeroport Nous quittons notre camping au petit matin et traversons le majestueux Golden Gate Bridge pour atteindre l’aéroport de San Francisco. Lucile doit y prendre un avion pour l’hexagone afin d’aller embrasser sa sœur, son beau-frère et…sa nièce, fraichement née ! C’est donc avec son sac siglé « Canada » que Lucile s’envole pour la France. Quentin ne restera pas seul bien longtemps. Une dizaine de minutes plus tard voici qu’arrive dans le même aéroport son frère, Tomas, qui s’est pris quelques jours de vacances afin de nous accompagner pour le reste de notre périple aux Etats-Unis. Pour Quentin il est dur de voir partir sa moitié après toutes ces aventures où ils ne se sont, pour ainsi dire, jamais quittés. Mais il est en revanche plus qu’heureux de voir arriver son frangin. Un membre de la famille qui s’apprête à partager un bout de votre expérience tour-du-monde ça fait extrêmement plaisir !

C’est donc entre frères que le périple à San Francisco va commencer.

Tout d’abord, Tom et moi quittons l’aéroport et partons vers la ville de Lafayette, en périphérie de San Francisco, où un appartement a été loué pour la semaine. Nous nous installons et allons manger un bon burger bien juteux (et de fameuses « tater tots ») pour fêter nos retrouvailles.

7-les-fameux-cable-car-bondes-arpentent-les-rues-pentues-de-la-ville Le lendemain nous partons enfin à la découverte de San Francisco. Nous rejoignons Powell street via le BART (l’équivalent de notre RER) et découvrons tout de suite en sortant de la station notre premier « cable car », un classique de la ville. Sans idée précise de ce que nous comptions faire de notre première journée dans la ville, nous décidons tout simplement de déambuler dans les rues en commençant par nous diriger vers le nord. Nous dépassons d’immenses buildings à l’américaine, avec les échelles de secours bien en évidence à l’extérieur, et arpentons des rues qui, oui, sont parfois particulièrement pentues. Les mollets bien échauffés nous atteignons la jetée n°31 et avons alors une vue imprenable sur la célèbre prison d’Alcatraz. Nous flânons ensuite sur la jetée qui a la particularité de présenter des dizaines de phoques qui paressent à ses pieds. La balade au bord de l’eau est sympathique, les boutiques que l’on croise présentent plein d’articles et gadgets loufoques. Nous nous attarderons principalement dans celle prénommée « antiques » où l’on peut trouver à des prix astronomiques des objets dédicacés ayant appartenu à des stars : Une guitare fendue en deux d’Hendrix, un gant de Mohammed Ali, un brouillon de Joe Strummer des Clash, etc. Nous poursuivons ensuite notre chemin sur le Fisherman wharf et arrivons à une expo grandeur nature de vieux bateaux américains. La visite est intéressante. Un seul regret : L’accès au classique Tugboat est fermé, on ne pourra pas monter sur le bateau du sifflotant Mickey…

Nous nous arrêterons manger un hotdog chez Johnny rockets avant de reprendre notre marche jusqu’à atteindre un beau point de vue sur le Golden Gate, le « rocher » d’Alcatraz et la ville de San Francisco réunis. En fin de journée nous terminerons notre fatigante escalade des rues de Frisco en observant les célèbres painted ladies dominant la ville, une rangée de maisons à l’architecture typique, parfaitement identiques à l’exception de leur couleur.

Tom aurait aimé visiter la prison d’Alcatraz et l’idée de se passer une journée sur le rocher tous les trois une fois Lucile revenue était vraiment tentante. Malheureusement, il était impossible de réserver une visite de l’île avant le mois d’octobre, soit bien après notre départ de la ville, comme du pays. Alors à la question « Y-a-t-il quelque chose qui te ferait plaisir à la place ? », Tom s’exclama « Tirer au gun ! On est aux US ou quoi ? »

30-joueur-1 Nous voilà donc partis le lendemain pour une séance de tir intérieur dans un stand californien. L’entrée dans les lieux est une attraction en soi car il faut traverser un magasin où l’on vend des armes et des munitions de toutes sortes. Il y a du neuf, de l’occasion, des promos, comme dans un banal magasin. Mais ici, on frissonne devant le gros panneau « kids » derrière lequel sont présentés des dizaines de petits fusils, qui pourtant ne ressemblent pas à des jouets. Et nous sommes pétrifiés face à l’exposition d’un gros ours blanc empaillé dans un bloc de verre. Le ton est donné, ce n’est pas ici que l’on parlera du changement climatique…

Arrivés au niveau du stand, un employé, flingue à la ceinture bien entendu, nous explique les mesures de sécurité et nous confie alors un « 22 » avec lequel on doit débuter si l’on n’a jamais tiré au pistolet auparavant. La séance de tir sera divertissante, mais il sera tout autant divertissant d’observer les personnes qui ne viennent pas louer du matériel comme nous mais apportent avec elles leur propre engin. Ce sont de véritables armes de guerre qui seront déballées de leurs housses sous nos yeux. Notre petit 22 fera pâle figure face au fusil à pompe du gros cadre à cravate à côté de nous, qui vient se détendre après le boulot en éventrant des cibles en carton. En tout cas, l’expérience du tir en tant que telle nous aura bien plu et nous pensons déjà au retour de Lucile en nous demandant si cela ne la tenterait pas d’essayer également.

A la fin de la séance, nous nous dirigerons vers l’outlet de San Francisco où Tom essaiera de trouver des fringues de qualité à prix riquiqui, sans succès malheureusement.

Le lendemain, Tom et moi ratons de peu le départ d’une visite guidée dans la ville de Frisco (les visites « gratuites » où l’on paie en pourboires à la fin, un super bon plan que l’on retrouve dans de nombreuses grandes villes). L’idée était de continuer à errer dans la ville, ressentir l’atmosphère qui s’en dégage, tout en ayant un itinéraire intéressant à suivre et des infos sur ce que l’on voyait. Râpé ! On va encore se débrouiller tous seuls pour aujourd’hui. Vu qu’il n’y a plus rien qui presse nous nous attardons un peu dans le centre, et pénétrons notamment dans une boutique « geek » où l’on peut acheter des figurines Star wars, Batman et même des œufs de dragons !

40-lombard-street-ou-la-rue-la-plus-tortueuse-des-etats-unis Enfin, nous choisissons une nouvelle direction pour s’enfoncer dans la ville. Nous découvrons alors quelque chose de fascinant : à seulement un bloc du cœur touristique de la ville, nous arrivons dans un environnement extrêmement pauvre, avec des populations précaires, sans-abris, alcoolisées, droguées, ou tout ça à la fois. L’ambiance est très lourde et nous décidons de bifurquer pour poursuivre notre balade. Nous sommes scotchés par le fait que sur une même rue, à seulement un bloc de différence, les conditions sociales peuvent changer du tout au tout. On se demande d’ailleurs comment cohabitent les habitants de ces quartiers que tout oppose. Nous chassons la déprime en rejoignant la célèbre Lombard Street, où les touristes se bousculent pour photographier la rue « la plus tortueuse des Etats-Unis ». Nous poursuivons ensuite notre route vers la Coit Tower, dont l’intérieur est tapissé de nombreuses fresques représentant la ville, ses habitants, ses institutions ; et d’où nous aurons de belles vues sur la ville. Enfin nous redescendrons la colline vers l’Est et terminerons la journée en se baladant sur le bord de mer jusqu’à atteindre le stade de baseball de la ville, l’AT&T park (un nom aussi stupide que le « stade SFR »), où œuvre la célèbre équipe des Giants, en passant par le magnifique Ferry building où l’on peut trouver à l’intérieur un sympathique marché. Tom n’en peut plus de marcher, nous rentrons à l’appartement, mangeons une pizza, buvons une bière, et nous prélassons devant le DVD de Retour vers le futur !

Le lendemain, nous récupérons Lucile à l’aéroport de San Francisco, pour continuer notre périple états-unien à trois. Malheureusement, celle-ci arrive avec une crève et un état de fatigue impressionnant, du coup, la visite guidée du lendemain matin ne s’effectuera encore une fois qu’à deux. A défaut d’avoir raté la première, nous avons retenté notre chance en réservant une nouvelle visite guidée, à thème cette fois-ci : La ruée vers l’or.

Lucile ayant besoin de récupérer après son aller-retour éprouvant en France, Tom et moi partons à toute vitesse le matin pour essayer de ne pas rater le départ ce coup-ci. Nous arrivons à temps, faisons la connaissance de notre guide (toujours payé en pourboires) et partons dans les rues de San Francisco en s’imageant la ville au 19e siècle. Le tour sera vraiment intéressant. On apprendra notamment comment le nombre d’habitants y a explosé, de plusieurs milliers à plusieurs millions, une fois la première pépite d’or découverte dans la ville ; sur les conditions de vie de l’époque ; les premières grosses fortunes ; les incendies gigantesques à répétition dus au bois que l’on utilisait pour faire les routes, ce qui faisait se propager le feu dans toute la ville à une vitesse incontrôlable ; l’évolution de l’architecture des habitations, avec notamment des volets en fer pour protéger la maison des flammes, mais qui souvent faisaient carboniser les gens à l’intérieur du bâtiment avec la chaleur du métal ; la violence omniprésente ; l’éphémère Pony Express dont le siège était à San Francisco ; et l’on en apprendra même sur l’écrivain Mark Twain qui aura vécu cette époque et aura failli devenir millionnaire s’il avait continué à creuser au lieu de tout abandonner par dépit…

Dans l’après-midi, Lucile se sent d’attaque pour une séance de tir, à la plus grande joie de Tom. Les garçons ont aimé ce nouveau « jeu » et Lucile est curieuse de découvrir ce sport. Nous nous retrouvons alors avec un 9mm dans les mains pour tirer sur une cible (le personnel était sympa, ils ont donné une cible rose à Lucile !) à côté de gens extrêmement concentrés, parfois avec des armes de guerre, faisant un bruit tonitruant. Le recul de cet engin est assez impressionnant, et même Quentin et Tomas ont un temps d’adaptation, alors qu’ils se sont déjà entrainés la fois précédente avec un 22. Une fois nos cibles criblées de balles, il est temps de rentrer dans notre « home sweet home » car Lucile n’est toujours pas au top, et les garçons ne sont pas contre un peu de repos. 55-lucile-ne-pouvait-pas-ne-pas-essayer-lexperience-a-son-tour

Anecdote : De cet après-midi divertissante, avec une première activité collective, on retiendra aussi la formation de Lucile par l’employé du stand qui n’hésita pas à imaginer la situation pour rendre la chose plus concrète. Nous serons tous un peu perplexes au moment où il fera une démonstration en expliquant que là, il aperçoit un inconnu dans son jardin donc il se saisit du 9mm de cette manière. Il sort alors vérifier l’arme à la main, l’inconnu l’aperçoit et se retourne alors pour prendre la fuite…c’est là que le moniteur explique « je vois qu’il s’enfuit alors là je débloque la sécurité, tu vois, comme ceci… ». ???

Le lendemain, une surprise a été préparée pour Tomas, en effet, nous sommes à seulement 2 jours de son anniversaire, et nous pouvons faire une activité 100% locale. Nous voici au Campus de Berkeley pour assister à un match de football américain : California VS Texas. L’ambiance est à son comble, nous nous retrouvons dans une délégation de supporters de l’équipe de Californie, « Go Bears » avec fanfare et slogans en tous genres. Nous arrivons alors à nos emplacements, et le show commence ! Après l’hymne américain, c’est l’arrivée des joueurs, avec feux d’artifices et pom-pom girls qui se trémoussent sans retenue. Nous vivons un grand moment, l’ambiance est vraiment bon enfant, le match est intense et nous en prenons pleins les yeux.

Après tant d’émotions et de bruits, nous profitons de notre dernier jour pour faire un dernier tour de la ville, afin que Lucile en découvre un petit peu. Direction downtown pour faire un arrêt au Fisherman wharf, l’occasion d’apercevoir le restaurant « Bubba gump » (oui, oui, la marque de crevette dans Forest Gump) et de faire un petit détour par le magasin des gauchers, spéciale dédicace pour Lucile. Ce petit tour shopping effectué, nous nous dirigeons vers le Golden Gate Bridge, l’incontournable ! Nous le prenons en photo sous toutes les coutures avant de repartir vers le centre pour faire des quartiers que les garçons n’ont pas encore visité. Après s’être perdus dans le San Francisco Botanical Garden, nous trouvons enfin notre chemin vers la Haight Street, le lieu un peu bohème et hippie de la ville. En effet, il y a des tags partout, des magasins vraiment étranges, et une population « relaxée ». Nous continuons notre petit bonhomme de chemin vers Mission district où il est censé y avoir de nombreuses œuvres de street art sur notre chemin. Nous n’en verrons pas tant que ça, et finalement, nous rentrerons quelques blocs plus loin, complètement épuisés !

Yosemite Park

80-nous-quittons-frisco-et-prenons-la-direction-du-parc-yosemite Après une semaine passée à San Francisco, il est temps de refaire les valises pour de nouvelles aventures. Nous partons vers le Yosemite Park, où nous attend notre première nuit en camping à trois. A notre arrivée, nous préparons notre emplacement avec la tente, et apprécions cette première soirée douce et reposante. Le lendemain, nous voulons profiter du parc, mais c’était sans compter les travaux qu’ils effectuent en ce moment. Impossible de rejoindre les différents points de la vallée, nous devons laisser la voiture dans un parking temporaire, et rejoindre le centre à pied. Nous demandons des renseignements mais c’est très compliqué, il faut prendre plusieurs navettes, on ne sait pas vraiment où… Bref, après maintes pérégrinations, nous n’avons plus le temps de faire grand-chose, et choisissons de faire un petit tour à pied. Nous partons en direction des Yosemite Falls, qui sont asséchées à cette période de l’année, donc il n’y avait rien à voir ! Puis nous continuons vers le Sentinel Bridge qui nous offre une très belle vue sur le Half Dôme (l’attraction principale du parc). Nous repartons déjà, avec différents arrêts sur de jolis points de vue, comme le Tunnel View ou le El Capitan.

Death Valley

Nous partons maintenant vers la Death Valley, qui va nous offrir une nuit inoubliable ! Après un premier arrêt à Father Crowley Vista point, qui nous laisse complètement pantois, nous partons vers le Mesquite Flat Sand dunes pour le coucher du soleil. Il nous reste un peu de route avant de rejoindre notre camping, Mesquite Sping, où nous sommes quasiment tout seuls. Après un repas au feu de bois, sous les étoiles, nous faisons la rencontre d’Eugénie, une espèce de souris qui semble particulièrement apprécier nos chamallows. C’est alors que le vent se lève, et la nuit va être très longue pour Tomas, qui ne fermera pas l’œil de la nuit, dans sa tente qui sera prête à s’envoler à tout moment ! Nous repartons assez tôt de notre campement, sans véritable regret, pour continuer notre visite du parc. Nous partons en direction de Badwater, qui est un bassin desséché, le plus bas sous le niveau de la mer de l’Amérique du Nord (86m). Cette grande étendue de sel va emporter la casquette de Quentin et les lunettes de Lucile, tellement le vent y est puissant. Après avoir couru derrière nos biens, nous repartons en luttant contre le vent, le réveil est vraiment décoiffant ! Nous continuons alors notre chemin vers Artists Palette, qui offre des couleurs étonnantes sur la roche puis faisons une dernière halte au Zabriskie Point avant de nous diriger vers notre prochaine étape… LAS VEGAS !

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