Après 2 semaines sur Tahiti, il est grand temps d’aller découvrir l’ambiance des îles
(photos Polynésie : Huahine, Bora Bora, Moorea)
Huahine
C’est parti pour 45min d’avion, 5 min d’attente pour récupérer nos sacs (oui ce sont de tous petits avions dans lesquels nous sommes peu nombreux ! ). Notre chauffeur privé nous attend à l’aéroport de Fare, sur l’île du nord, pour nous emmener sur l’île du sud, dans notre pension de famille.
Nous arrivons ainsi chez Loïc et Aurélie qui nous accueillent comme à la maison, et qui nous présentent notre bungalow avec vue sur mer, tout simplement magnifique. Nous prenons un bain bien mérité pour commencer notre journée et enchaînons sur nos bicyclettes rouges pour aller Chez Tara, afin de goûter au Maa’ tahitien. Le maa’ est le nom donné au repas polynésien du dimanche, il est constitué de tous les plats traditionnels : poisson cru, fafa, pua’a, fafaru, taro, uru… La cuisson au four tahitien, Ahimaa, c’est à dire sous terre, recouvert de feuilles de bananier, donne un goût délicieux à tous ces aliments. Un plaisir pour les yeux et surtout, pour les papilles !
Après ce festin, nous reprenons nos bicyclettes sans freins pour aller voir notre premier marae, lieu de culte et de croyances anciennes, constitué de pierres les unes sur les autres. L’île est très riche en maraes de toutes tailles, mais aussi, c’est une des îles les plus sauvage de la Polynésie, elle offre une variété incroyable de végétation.
Le lendemain, nous partons à l’assaut du motu en face de notre bungalow. Après quelques coups de pagaie sur notre kayak fraîchement prêté, nous accostons, tels des Robinson Crusoé, sur cette étendue de sable blanc qui s’offre à nous. S’ensuit une journée bernard-l’hermite, snorkeling, photos. La fin de journée sous la pluie permettra à Lucile de faire tenter une expérience à Quentin : nager dans l’océan Pacifique sous la pluie ! Et oui, c’est incroyable cette sensation de chaleur de l’eau, on a l’impression de se plonger dans un bain, simplement du fait que l’eau de pluie est bien plus fraîche (vous pourrez tenter l’expérience un jour si vous y allez ;)).
Pour notre dernier jour sur l’île, nous louons un scooter qui nous permet de faire un petit tour de l’île et de se faire un idée plus précise de ses richesses : des maraes immenses, des anguilles aux yeux bleus, des montagnes avec de hauts belvédères, des pièges à poissons… Nous aurons vraiment passé du bon temps sur cette île.
Bora Bora
C’est parti pour 20min de vol, et nous voici à Bora Bora, d’où nous prenons la navette (quasi vide) qui nous emmène sur l’île principale pour rejoindre notre petit hôtel. Rien que la navette gratuite constitue déjà une attraction tellement les couleurs du lagon sont saisissantes ! Arrivés sur place, nous mettons nos habits de lumière (maillots de bains) pour profiter des dernières heures du jour à la plage, avec un joli coucher de soleil en prime. Pour finir cette journée en beauté, nous prenons un verre à l’intercontinental qui jouxte notre hôtel, afin de pouvoir profiter du spectacle polynésien qui s’y représente. Grosse désillusion ! Le niveau du spectacle est vraiment faible, on croirait une parodie avec comme danseurs principaux, des Rérés ! (les rérés sont les hommes qui se travestissent en femmes, il y en a beaucoup en Polynésie). Bref, cela nous amuse un peu, mais heureusement que nous n’avons pas payé plus qu’un cocktail !
Après tant de rebondissements, nous nous relaxons tranquillement entre nage, farniente, poisson cru, masques et tubas. Puis, nous louons un bateau à moteur à la journée pour pouvoir pleinement profiter de ce lagon si reconnu. Nous naviguons entre eaux turquoises, transparentes, émeraudes…un délice pour les yeux, qui ont malgré tout du mal à réaliser ce qu’ils sont en train de voir. Nous finissons ensuite notre petit tour par le jardin de corail où nous nageons au milieu de milliers de poissons de toutes les couleurs.
Petite anecdote : avant de partir, nous avons acheté un appareil-photo étanche pour pouvoir prendre des photos de toutes ces merveilleuses choses sous la mer. Ce superbe appareil n’a rien trouvé de plus intelligent que de nous lâcher après quelques jours à Tahiti, lieu pour lequel nous avions acheté cet appareil ! Bref, vous ne verrez pas nos moments magiques sous l’eau car la technologie en a décidé autrement, mais n’hésitez pas à nous demander, on se fera un plaisir de vous raconter à quel point c’était beau et magique !
La suite de cette article va être moins paradisiaque. Le jour du départ de Bora Bora pour rejoindre Moorea, Lucile se sent mal et c’est en urgence que nous allons voir le médecin avant de pouvoir prendre l’avion. Après 2h d’attente, à l’article de la mort, nous repartons avec un diagnostic de grippe ou de dengue (le médecin n’est pas formel), et Quentin se retrouve à porter les 2 sacs à dos sous la pluie (la journée commence très bien) pour rejoindre la navette.
Moorea
Même shootée à l’extrême, l’arrivée à Moorea est un grand moment de réconfort pour Lucile, nous arrivons dans un 4 étoiles avec bungalow jardin et sa piscine privée ! Le père de Lucile nous rejoins le soir même et retrouve ainsi sa fille sous médocs et son gendre dans un état plus qu’improbable, il semblerait que le mal de Lucile ait été contagieux ! Ni une, ni deux, dès le lendemain matin, c’est au tour de Quentin d’aller voir le médecin et de se faire prescrire ses médicaments contre la grippe.
Nos belles ambitions de faire du jet ski (2h avec les raies, les requins…), de la plongée, la découverte de l’île… tout tombe à l’eau pour devenir un weekend dodo, mais dans un 4 étoiles !
Tahiti
Nous rentrons sur Tahiti après un weekend de maladie, en se disant que nous retournerons à Moorea dans la semaine pour pouvoir enfin en profiter. Mais que nenni, rien de tout cela ne sera possible. Après plusieurs jours de légumitude, il faut bien se rendre à l’évidence, nous n’avons pas la grippe mais bien la dengue. Nous sommes amorphes, avec des poussées de fièvres qui nous font arriver pratiquement au malaise. Pour Lucile, il y aura des plaques rouges (comme des points de sang) qui se développeront tout d’abord au niveau des mains et des bras pour finir sur les jambes. Pour Quentin, ce sera une extrême fatigue, au point de ne plus pouvoir parler ou penser.
Nous passerons ainsi une semaine entière en loques humaines, juste le temps de reprendre quelques forces avant de repartir pour la France. Dans notre malheur, il y aura tout de même un tout petit réconfort, il a plu toute la semaine, sans discontinuer, au point que c’était les inondations à Papeete ! On l’aurait voulu qu’on n’aurait pas pu souhaiter un meilleur temps pour passer une semaine entière au lit.
Nana Tahiti et bonjour la France
les polynésiens sont des gens très gentils, un peu comme des enfants, très joyeux, ils aiment la danse, la musique, la pirogue, par contre pour le travail ils peuvent être fiu c’est à dire pas envie, fatigués, ce qui explique que presque toute l’économie est aux mains des blancs et chinois
grosses bises
Catherine PISSARD
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